Voici la suite en images de cette fameuse série de greffes.
Nous devions encore voir, notamment, la greffe de Pelecyphora aselliformis.
Tout d'abord, la préparation du porte-greffe :
On commence par couper la tête, puis on "nettoie" les aréoles près de la coupe afin de limiter les rejets.
Lorsque la plaie sèche, l'épiderme se rétracte. Il est assez coriace pour risquer de repousser le greffon ! Pour éviter cela, on procède à une coupe pour le bord de la plaie. Il faudra ensuite trancher une couche fine de la plante et la laisser bien en place, afin d'avoir les tissus les plus frais possibles pour accueillir le greffon.
Le greffon lui-même. Les vaisseaux sont très nets ! Presque ligneux... mais la coupe est bien fraîche.
Pelecyphora aselliformis aussi a un épiderme coriace ! Il faut donc là aussi l'éliminer à proximité du contact entre les deux plantes.
Quelques jours plus tard, les cellules du parenchyme (celles qui stockent l'eau et les éléments nutritifs) se sont gorgées de l'humidité conservée sous la cloche. Attention à ce stade à la pourriture !
La suite pour cette plante ici, en compagnie des deux autres. Pour patienter, voilà la greffe suivante.