Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Contact

  • : Minéraline
  • : Venez découvrir le monde fascinant des cactus à travers ma collection ! Quelques conseils et aussi de belles images.
  • Contact
20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 15:54

Cette exposition de plantes, qui regroupait 78 exposants de toute la France, représentait des genres aussi variés que plantes carnivores, épiphytes, cactus, plantes potagères, sedum pour la couverture végétale des toits, plantes aquatiques, bonzaïs et arbustes. J'en ai oublié d'autres, bien sûr !

Ce rendez-vous m'a permis de rencontrer une autre cactophile, qui tient des chambres d'hôtes dans la Drôme. J'ai donc passé une journée haute en couleurs ! Impossible de rendre compte en images de toute la diversité de cet évènement, il m'a fallu faire un tri sévère.

On pouvait bien sûr voir des Agaves de toute beauté, comme cette merveille originaire de l'Arizona ...




... ou encore cette autre :



Les sempervivum étaient très bien représentées, voici un échantillon :



Il n'y avait qu'une faible proportion de stands dédiés aux cactus, et pourtant, les fleurs étaient bien au rendez-vous, avec par exemple ce Sulcorebutia canigueralii aux couleurs ardentes :




ou encore cet Eriosyce :



...et une adorable Mammillaria prolifera qui était couverte de fruits :



On a profité de la floraison ce cet hybride d'Echinopsis :



... et aussi de celle de ce Parodia :


Beaucoup d'autres plantes étaient représentées, je vous présente quelques images marquantes dans un autre article.

Partager cet article
Repost0
16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 19:57
Je viens de faire des achats, et l'un d'entre eux a décidé de nous faire une petite surprise.
Flashback :


Dès le lendemain, aidé par le caisson, il nous a gratifiés d'une belle floraison :

Mais ces fleurs sont éphémères, ou presque : celle-ci n'a duré que deux jours. La beauté d'un cactus est d'autant plus éblouissante que sa fleur est brève.

On aperçoit une tache sombre dans la laine, à côté de la fleur. Regardons sous un autre angle :

On dirait qu'il y a quelque chose ! Un autre bouton, peut-être ?
On le saura peut-être demain !

Partager cet article
Repost0
15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 19:15
Il y a quelques jours, nous avons eu l'opportunité de rencontrer un collectionneur, heureux possesseur de plantes âgées. Cependant, si nous l'avons rencontré, c'est parce qu'il va devoir, d'ici quelques années, se séparer de sa collection pour cause de déménagement, ce qu'il fait petit à petit.

Naturellement, ces beaux sujets ne pouvaient pas nous laisser indifférents !


Vue enchanteresse de la serre vue de l'entrée, après l'arrachage de l'Echinocactus grusonii.

Le voici d'ailleurs avant l'opération.

Le Myrtillocactus geometrizans est très large et pas équilibré : on décide d'un commun accord d'en prélever deux boutures. Cela ne nuira pas à la plante, et lui permettra d'avoir un meilleur équilibre. Le prélèvement est effectué à la scie à métaux, qui donne une coupe lisse et sans reprises à la plante. C'est nécessaire aussi par rapport à la quantité de tissus ligneux qui permettent le maintien du rejet.

Le grusonii cachait beaucoup de son jeu sous terre. Les aiguillons sont redoutables,  certains dépassent allègrement les dix centimètres ! Il a déjà fleuri.

Le coffre de la voiture est chargé, très chargé ...

Cela fait d'elle la plus belle voiture à nos yeux.

Même si elle n'est ... pas très habitable !

Elle est très habitée.

Dans les moindres recoins ! (Echinofossulocactus crispatus)

Le Myrtillocactus geometrizans est prêt pour le voyage.

Le Trichocereus pachanoï pointe un apex inquiet ...

Et tout est bien qui finit bien, les voilà tous arrivés à bon port.

Heureux de se reposer, voici de gauche à droite un Espostoa melanostele, un Pilosocereus, et on aperçoit la grande bouture de Trichocereus pachanoï.

À côté du bas de cette bouture, on voit les impressionnantes racines du Myrtillocactus geometrizans. Il faut des racines fortes et bien étalées pour assurer de la stabilité à une plante d'une telle importance.

Et voici le haut de cette pièce maîtresse, maintenu par des moyens de fortune. Le but ? Éviter des blessures à la plante, et limiter les risques de casse des rejets.

Toutes ces plantes vont rester les racines à l'air pendant un certain temps. Suite à leur changement d'habitat, elles ont en effet des blessures aux racines, elles ont aussi la nécessité de s'adapter à un nouvel environnement, sans le climat protecteur de la serre.

Le rempotage promet d'être un grand moment, il nous faudra trouver le substrat qui convient à chacun, dans les quantités nécessaires, et surtout les bacs adéquats : grands, sur roulettes (vive le rez de chaussée !), robustes.

Une belle expérience !

Bientôt, je vous proposerai une présentation détaillée des petits, qu'on a aperçus dans la voiture, cachés.

Partager cet article
Repost0
14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 11:51
Les Astrophytum caput medusae attendent patiemment leur pot de repiquage définitif.
Mais l'autre jour, en regardant leur terrine ...


Horreur, malheur ! Celui que l'on voit au milieu a la base complètement desséchée. Les autres vont bien, du coup, il faut isoler cette plante au plus vite.

On voit bien ici que l'hypocotyle (partie située sous les cotylédons de la plantule) s'est desséché. L'unique tubercule n'a plus de réserves, plus de racines, et il est peut-être malade.

Une seule solution : la greffe. On a à gauche un Pereskiopsis en pleine santé, qui a fait des belles racines dans la vermiculite, au centre une pince, spécialement utilisée pour maintenir en contact les deux intervenants dans une greffe en biseau, et notre ACM à sauver.

Je commence, comme toujours, par la préparation de la potion magique. Très liquide, elle sera visqueuse à souhait au moment de l'utiliser.

Tenu par la base, grâce à la pince, le tout petit Pereskiopsis est plus maniable. Je coupe les feuilles autour de la zone de greffe, car la pince enserrera la tige à cet endroit, et je fais un biseau. Je l'enduis ensuite de "colle".

La même opération est réalisée sur le tubercule, ce qui est assez difficile car il est très fin. C'est important que le biseau soit long, sur les deux, car plus la surface de contact est grande, et plus la greffe a des chances de prendre.
Passage obligé dans la colle, bien sûr !


Le greffon étant très fin, il n'adhère pas au porte-greffe, car il "flotte" dans la pince. Il me faut donc récupérer une des feuilles coupées juste avant pour bien le plaquer contre le Pereskiopsis, mais sans l'écraser tout de même. On voit que la surface de contact est légèrement baveuse, signe que la "colle" ajoutée joue bien son rôle et que rien, aucune bulle d'air, ne se trouve entre l'ACM et le Pereskiopsis.

Vite ! tout ça dans un sachet, et ... dans le caisson !

C'est la première greffe de ce type que je réalise sur Pereskiopsis. Vivement les résultats !






Partager cet article
Repost0
13 avril 2009 1 13 /04 /avril /2009 13:30
En visite récemment chez Henri Kuentz, j'ai craqué sur de nouveaux pensionaires.
Je vous les présente en images.
Tout d'abord, une petite suspension d'Aporocactus flagelliformis :




... tout en boutons !

Ensuite, un Epithelantha micromeris :

aux aiguillons si fins qu'on dirait de la dentelle.

Puis un très beau Ferocactus latispinus :




Mais oui, c'est bien des boutons floraux !

Un Echinocereus fendleri :



... qui lui aussi nous prépare une petite surprise.

Et enfin, une petite folie, un diffusa :

Je pense que demain, il va fleurir. À suivre !

Ce qui est appréciable chez ce producteur, outre l'état sanitaire parfait des plantes vendues, c'est les indications fournies par l'étiquette : nom complet, ancien nom lorsqu'il y en a un, date du semis (donc âge de la plante), lorsqu'il y en a un, numéro de collecte ... Ce n'est pas pour rien qu'il est le plus ancien de France. Sa notoriété n'est pas volée !

Partager cet article
Repost0
29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 13:34
Cleistocactus ritterii, ets. Kuentz

Comme prévu, je dois effectuer un stage pour cette formation.
Autant joindre l'utile à l'agréable ! J'ai décidé de prendre contact avec le plus ancien, le plus prestigieux des producteurs français ... de cactus !
Il s'agit bien sûr des Établissements Kuentz. Ma demande a été acceptée, ce stage se déroulera en deux étapes : l'une lors des deux dernières semaines d'Avril, et l'autre pour tout le mois de Juillet.
Je viens d'aller visiter les installations ... les mots me manquent pour décrire ce que j'ai vu, et je n'ai même pas eu le temps de prendre de photos tant il y avait de choses à voir. Bien sûr, ce manque sera comblé dès mon retour début Mai, car je me dois de partager avec vous les images de ce paradis des cactus.

En photo, peut-être l'un de mes prochains coups de coeur, en attendant C. smaragdiflorus. Ces cierges sont de pures merveilles !

Partager cet article
Repost0
15 mars 2009 7 15 /03 /mars /2009 18:35

L'article de l'an dernier qui présentait le rebord de ma fenêtre avait eu beaucoup de succès. Merci encore à tous ceux qui ont laissé leur appréciation à ce sujet.
Mais le rebord d'une fenêtre pour une collection de cactus, cela fait, comment dire ... plutôt léger, voire compact. Et la collection ne cesse de grandir !
Or, nous venons de déménager, et nous bénéficions maintenant d'une belle terrasse. Je crois qu'ils vont aimer. Ils sont déjà dehors, d'ailleurs, les voici :


Une première photo de groupe, ils viennent de "débarquer".

Une photo de famille, ici, les Frailea sont ensemble, les Astros sont regroupés. Mes chouchous !

Papy avec quelques membres de sa famille.

Ce superbe Lemairocereus est un nouvel arrivant. Il est parfait.

S'il se plaît sur cette terrasse autant qu'il me plaît de le photographier, alors il va pousser très vite !

Et la preuve que la famille grandit : cette Mammillaria zeilmanniana vient juste de sortir du caisson. Bienvenue dans le monde des "grands", petite Mammie !

Quelques-uns se sont mis à pousser un peu, pour fêter le déménagement. Et s'ils fleurissaient ? J'espère qu'ils n'attendront pas trop. Mais cela promet. Et les conditions hivernales seront idéales, cette année. Ils auront la température et la lumière dont ils ont besoin pour être beaux.
Alors bienvenue à eux sur cette terrasse !




Partager cet article
Repost0
14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 18:24
À peine arrivés sur une belle terrasse sous des températures plus clémentes, mes piquants montrent déjà des signes de reprise.
En ce moment, les températures nocturnes sont comprises entre 3 et 5 degrés, et le jour, elles peuvent monter jusqu'à 20 degrés.
Il va falloir reprendre les arrosages en douceur : pas trop, car les risques de gelées n'ont pas disparu, et aussi pour éviter l'inhibition des mécanismes qui décident de la floraison, mais pas trop peu, il ne faut pas les fatiguer inutilement, et il ont eu soif pendant si longtemps ...

Il aiment ! La preuve en images :


Mon Astrophytum ornatum acheté l'an dernier. On voit bien, au centre, que c'est plus clair.

Thelocactus rinconensis, sorti aujourd'hui, mais déjà sous l'effet bénéfique de l'allongement des jours ...

Tout doucement, cet Astrophytum myriostigma reprend sa croissance. Peut-être des fleurs, cette année encore ?

Ferocactus sp., sauvé il y a peu de la jardinerie avec sa tourbe et ses fleurs collées. Le voici maintenant en pleine santé, même si après le premier nettoyage j'y ai découvert une énorme cochenille !

Et ça ... c'est des cactus sans piquants ! Plus précisément, c'est la forme "plantule à deux cotylédons" d'Opuntia engelmanii, qui fait des fleurs jaunes et des fruits violets foncés.

Partager cet article
Repost0
1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 18:05
Dans mes semis, j'ai beaucoup de petits Ferocactus, issus de graines que j'ai rapportées de mon voyage en Arizona.
J'y tiens beaucoup ...
Seulement, suite à une attaque de mouche des semis le printemps dernier, certains ont perdu leur apex, les transformant ainsi en plantules à deux cotylédons, avec une racine, et c'est tout. Parallèlement à ça, j'en ai d'autres qui se sont plutôt bien développés, jusqu'à faire deux centimètres de haut.
Et l'autre jour, j'ai découvert l'un de ces derniers flottant sur sa base, qui s'était liquéfiée ... Horreur !
J'ai donc pris ma lame, l'ai désinfectée, et j'ai tranché juste au-dessus. Il a fallu trancher encore un petit millimètre, après une nouvelle désinfection, car un point orange subsistait au centre de la coupe. Le plus urgent était fait.
Mais presque aussi urgent, il s'agissait de trouver à manger pour cette plantouille ... alors j'ai prélevé l'un de ceux dont l'apex ne fonctionnait plus, j'ai tranché au travers, et j'ai fait ce qui me semblait, sur le moment, la chose la plus judicieuse : une greffe.


Mais voilà, nous sommes une bonne semaine plus tard, et je fais des observations bien curieuses.
Durant cette semaine, le greffon s'est quelque peu fripé, ce qui est normal. Il s'est ensuite bien remis, ce qui est bon signe, j'en ai conclu que la greffe avait pris ... non ?
Et aujourd'hui, en voulant en savoir pus, je pousse délicatement mon assemblage du doigt, je me rends compte que les racines sont vraiment mal implantées, et que ça vaut le coup de repiquer. Et entretemps de faire des photos.
Et là, ô surprise !



Il se trouve que le greffon a vraiment la soif de vivre, et qu'il y met toute son énergie. Par contre, ce qui explique sa bonne santé, ce sont bien évidemment les éléments nutritifs que lui fournit son porte-greffe ... dans lequel il s'est enraciné ! (Regardez bien au centre de l'image, au premier tiers de la ligne de greffe en partant du haut)
Du coup, au repiquage, j'ai enterré le poit de greffe. Qui vivra verra, le greffon va certainement émettre d'autres racines, et le porte-greffe, déjà bien affaibli, va continuer à nourrir ce greffon, mais sous forme de substrat.
Des nouvelles dans deux mois, je pense.
Partager cet article
Repost0
1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 17:47
Voici quelques mois, j'ai effectué une greffe de Frailea, et le reste du greffon a été greffé aussi, afin de voir si quelque chose de spécial se produisait. De l'expérimentation, donc.
Nous voici plusieurs semaines plus tard, et ... rien n'a bougé !



D'ailleurs, une greffe d'ACM, qui d'ailleurs me produit une plante moins développée que ses consoeurs sur racines, m'a aussi approvisionnée en restes à greffer, à peu près à la même époque.
De ce côté non plus, rien de transcendant.



Pour l'instant, j'en conclus que les greffons sont alimentés suffisamment pour ne pas déperir, mais se comportent comme des aréoles, sans évoluer. Peut-être que l'apparition d'un cal cicatriciel pourrait être la source d'une croissance. Dans cette optique, je pense ce printemps tenter de couper la partie racine d'un des deux. La suite dans quelques mois !
Partager cet article
Repost0