21 octobre 2008
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09:02
Ce qui m'a décidée à entreprendre ce chantier, c'est que l'un de mes petits Ariocarpus a décidé de passer l'arme à gauche. Ayant les racines très sensibles, et détestant être dérangés, les Ariocarpus sont effectivement assez capricieux, et j'en ai fait les frais avec celui-ci.
Cependant, les tubercules n'étaient pas encore atteints, deux d'entre eux semblaient avoir suffisamment de matière pour résister à un greffage. Souhaitant mettre toutes les chances de mon côté, j'ai décidé de greffer les deux.
Seulement voilà ... plus de Pereskiopsis format caisson disponibles.
Une idée me trottait dans la tête depuis quelques temps, mais j'avais prévu de ne la mettre en pratique que ce printemps. La voici, avec un peu d'avance.
L'un des Pereskiopsis de la jardinière est beaucoup trop grand pour pouvoir être greffé "traditionnellement" (que ce soit sur le côté ou en haut, il ne tiendrait dans aucune des bouteilles dont je dispose). L'idée est donc de le déterrer pour pouvoir travailler horizontalement, pour une fois. J'ai l'impression que les greffes réalisées ainsi devraient réussir mieux.
Après arrachage (en prenant bien soin de blesser le mooins possible les racines, même si elles sont imbriquées avec les autres), je choisis de mettre ma plante dans un contenant qui me permettra de ne pas disséminer de terre un peu partout ... en effet, pas queqtion de rempoter maintenant, je ne vais greffer qu'un côté de ce Pereskiopsis, et ce serait dommage de se limiter à un seul côté.
De plus, ce contenant favorisera la reprise, par l'effet "serre" lorsque le Pereskiopsis sera rentré dedans.
Les greffons : on a dans l'ordre : l'Ariocarpus dont il est question plus haut (alcool à bruler qui coule à flots pour éviter tout risque pour les voisins), Astrophytum myriostigma, deux Lowi, un Astrophytum super kabuto de l'Astromania, qui refuse obstinément de se développer, un autre, Onzuka celui-ci, qui au lieu de faire une belle peluche au sommet comme ses congénères, a cessé de pousser, 3 Wilcoxia poselgerii pas très avancées, et deux autres Lowi.
N'ayant pas d'assistant, je n'ai pu prendre de photos des étapes de cette expérience, il fallait en effet que ce soit réalisé, à partir de la première coupe, dans un temps aussi restreint que possible, ceci afin d'optimiser les chances de reprise.
Mais malgré cela, je ne peux résister à l'envie de vous montrer les petits sur leur hôte. Astrophytum myriostigma, deux Lowi, et Astrophytum super kabuto sont ceux du bas.
Viennent ensuite un tubercule d'Ariocarpus, un autre Lowi, et un premier Wilcoxia.
Un dernier Lowi, un autre Wilcoxia, on se rapproche du haut ...
Les coupes sont plus écartées ici, la problématique était de pouvoir faire des coupes qui soient à peu près dans le même plan, pour éviter que par gravité, les greffons puissent glisser. Ici, c'es l'Astrophytum Onzuka.
Et enfin, les deux derniers : le second tubercule d'Ariocarpus, et enfin, un dernier Wilcoxia.
Cette greffe a été réalisée Vendredi 17 Septembre, bientôt, je vous proposerai le résultat et éventuellement la suite de cette expérience.
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15 octobre 2008
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Suite à la vague de semis du 6 Septembre, je constate une belle évolution des Astrophytum caput medusae.
Ceux-ci m'ont été décrits comme très goûlus, ils boivent beaucoup, et j'en ai tenu compte.
Cette plante est vraiment étrange, c'est surprenant de voir cet unique tubercule sortir de la plantule, si fin, on se demande si c'est bien de l'Astrophytum qu'on a semé ... et pourtant !
Ce sont les deux plantules les plus avancées. Gageons qu'à ce rythme-là, j'aurai mes premières fleurs dans quatre ans ! La plante adulte ressemble à un arbre dénudé vu de loin, assez filiforme, mais quand c'est le moment des fleurs ... revenez me voir dans quelques années et vous pourrez peut-être profiter de ce spectacle indescriptible.
C'est l'illustration des bienfaits du caisson : des plantules bien dodues, avec une croissance assez rapide (je crois ...) et apparemment de solides racines.
L'une de ces plantules a été greffée il y a quelques temps, sur Pereskiopsis bien sûr, mais sur le côté, comme j'ai coutume de faire : les images sont ici.
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14 octobre 2008
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Le semis d'Astrophytum caput medusae vu précédemment a produit de jolies petites plantules. Dans le but d'accélérer la croissance et donc de diminuer l'attente de la première floraison, j'ai décidé d'en greffer une. Pour ce faire, le meilleur porte-greffe connu est Ferocactus glaudescens, mais comme d'une part, je ne veux qu'une greffe temporaire, et d'autre part, je rechigne à trancher la tête d'un Ferocactus, je vais préférer pour cette expérience le Pereskiopsis.
Cela va pour moi représenter de gros avantages : cet Astrophytum étant très gourmand en eau, je peux grâce à ce porte-greffe lui assurer un bon apport. Lorsqu'il aura atteint une taille respectable, la coupe pour le bouturer sera peu importante, et moins la surface de coupe est grande, moins grands sont les risques de pourrissement, pathogènes et autres.
Voilà un petit compte-rendu de cette expérience en images.
Le Pereskiopsis sélectioné est petit, mais je n'ai plus que cela. Les autres sont grands, mais il m'est impossible de mettre la jardinière dans le caisson, et comme les températures descendent, il devient risqué de greffer en-dehors de celui-ci.
Le greffon a bonne mine. La motte de terre sera retirée au dernier moment, laissons-lui encore un peu de répit, le temps des préparatifs.
C'est la première fois que je greffe une plante si rare : la responsabilité est lourde si j'échoue. Il est nécessaire de prendre une lame neuve.
Il faut la casser en deux pour plus de commodité. On greffe des cactus, et pas des doigts !
Préparation de la colle à tout faire, selon le procédé habituel : je prélève un tronçon de feuille de Pereskiopsis, et je l'écrase. Plus tard, je ferai attention à ne pas prélever de fragments de cette feuille, qui seraient autant d'obstacles à la communication entre greffon et porte-greffe.
Première coupe : on remet aussi vite que possible et sans bulles la feuille en place, car il ne faut pas que la coupe risque de sécher.
L'opération ayant été répétée pour le deuxième greffon, on peut couper la plantule en deux. Les deux moitiés seront greffées, je pense que le résultat sera attendu.
Après encollage des surfaces de coupe des greffons, ceux-ci sont positionnés sur le porte-greffe, et pour plus de stabilité, le greffon du bas est "calé", il risquerait de tomber, sans cela.
D'ailleurs,cela nous fait une belle image zen quelques jours plus tard ! Cependant, ce greffon s'est décollé, et je l'ai regreffé sur un autre porte-greffe.
Le 10 Octobre, la greffe des racines s'est ancrée dans le porte-greffe, la cicatrice est solide, tout se passe bien. Le greffon n'est pas flétri, et même si on ne voit pas de reprise de la végétation, on aura peut-être des surprises dans les mois à venir.
Le greffon du haut sur son nouveau porte-greffe a bien repris également, on voit même le premier tubercule apparaître. Là aussi, une belle cicatrice. Pour le greffer, j'ai choisi le porte-greffe sur lequel j'avais déjà réalisé une greffe atypique : ma première double greffe.
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4 octobre 2008
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21:44
Astrophytum caput medusae ... ce nom me fait rêver. Je pense à ce cactus qui, contrairement aux autres plantes de son genre, ne forme pas une boule, mais de long et fins tubercules. Les fleurs sont tout aussi belles que celles de ses frères, mais cet Astrophytum est peut-être l'un des cactus les plus atypiques.
Et, ce matin, après quelques mésaventures dûes à l'indélicatesse des méthodes de tri de La Poste, j'ai enfin reçu des graines marseillaises de cette plante.
(Amis postiers, ce n'est pas votre savoir-faire qui est contesté, le problème serait dû au tri mécanique des lettres.)
L'ami qui me les a envoyées m'en avait précédemment envoyé, mais elles étaient arrivées en poudre ... impossible d'en fair quoi que ce soit, à part pleurer dessus et ça ne les a pas faites germer.
Alors, aux grands maux, les grands remèdes, l'ami en question a sorti l'artillerie lourde en réponse aux violences postales.
Jugez-en par ces quelques photos : 
Une vue de l'épaisseur du colis
Il s'agit en fait d'un curieux sandwich
On trouve dedans cet assemblage
Entre les plaques de polystirène, se trouve une section de tube PVC de 8 à 10 mm de hauteur
Et, ô surprise, les graines sont intactes !
Mes précédents semis ayant plutôt bien fonctionné, je suis allée, justement, y jeter un coup d'oeil ... 
Ces plantules d'ACM évoluent bien, l'une d'elles est en train de faire son premier tubercule
Et maintenant, elles ont de nouveaux voisins !
La suite dans quelques jours.
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29 septembre 2008
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10:30
Voilà quelques semaines, j'ai déterré dans ma jardinière aux trésors des feuilles tombées de Pereskiopsis, qui avaient raciné. Ô surprise, j'ai découvert il y a peu de temps que l'une d'entre elles produisait une sorte de rejet, comme une plantule, mais très fine ... quelque chose dont je n'avais jamais entendu parler. Apparue dans un pot commun, cette bizarrerie a été déménagée depuis dans un pot individuel, au cas où les racines souhaitaient prendre de la place de façon conséquente. 
Une petite photo pour rappel ...
... et voilà ce que c'est devenu !
Un beau petit palmier.
Hélas, le phénomène ne s'est pas reproduit, je ne sais pas quelles conditions se sont réunies pour permettre ce rejet, mais je vais tenter de les découvrir.
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27 septembre 2008
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19:00
Toutes ces plantules représentent des plantes venant d'horizons différents. Et autant de substrats !
J'avais la possibilité de les installer tous dans une grande terrine pour qu'ils atteignent tranquillement l'âge des pots individuels. Cependant, un rempotage est toujours un traumatisme, surtout pour de jeunes racines très fragiles. Les blessures aux racines snt la cause principale de mort des cactus par pourrissement, en cas de rempotage mal fait ou d'arrosage trop rapide après cette opération.
J'ai donc choisi de mettre chacun dans son pot, afin d'éliminer à l'avance un rempotage qui aurait de toutes façon été nécessaire l'an prochain ou l'année d'après. Dans leurs pots, je suis tranquille pour un bon moment, notamment en ce qui concerne les Ariocarpus. 
Le plus important : ne pas mélanger les étiquettes !
À chacun son futur pot
Aménagement des nouveaux quartiers
Etiquetage nécessaire avant la disparition des étiquettes "volantes"
Seules les deux Mammillaria sanchez-mejordae seront à deux dans leur pot, elles sont vraiment minuscules. Le premier arrosage se fera par capillarité et n'aura pas lieu avant quelques jours, afin de permettre aux plantes de s'habituer au substrat qui est, pour certains pots, très légèrement humide. La reprise devrait avoir lieu dans les quinze jours, étant donnée la taille des plantules.
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26 septembre 2008
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La suite des nouveaux arrivés !
En plus des Ariocarpus, d'autres plantules complétaient ce colis.
Vraiment des bonnes surprises ! Variées, belles, et, comme les Ariocarpus, en pleine santé.
Je les montre ici juste après déballage, on a simplement déplié le papier pour qu'elles respirent, rien d'autre n'a été fait.
Tout d'abord, les Copiapoa, un genre assez localisé, de culture semble-t'il délicate, mais les plantes adultes sont magnifiques ! 
Copiapoa fiedleriana KK0619
Copiapoa vallenarensis KK91
Copiapoa tocopillana 
Copiapoa hypogea FR261
Copiapoa montana FR522
Copiapoa dealbata PV2042
Ensuite, des plantes existant dans le Sud Texas, et au Nord du Mexique, deux plantules bien développées. Intéressantes pour débuter une collection car leurs conditions de culture sont une école pour le jardinier. 
Lophophora williamsii var. Texensis (la variété qui croît au Texas)
Quelques Mammillaria, dont une espèce que j'aime beaucoup. 
Mammillaria boolii L775
Mammillaria sanchez-mejordae, très belles, voire sublime adultes
Enfin, il y a toujours de la place pour mes chouchous, les Astrophytum. 
Astrophytum capricorne 'Pink' : il fleurira rose, normalement
Astrophytum multihybride : surprise !
Astrophytum asterias issu de deux plantes variegata : aucun des cactons de la portée n'était variegata. Peut-être à découvrir plus tard ...
Astrophytum ASCAP : croisement entre
Asterias et
Capricorne. On voit l'aspect du
Capricorne avec les huit côtes de l'
Asterias ... Bref, que du bonheur en perspective !
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11 septembre 2008
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1 septembre 2008
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Ce week-end nous sommes allés sur le terrain à la poursuite de notre passion : chercher des minéraux.
Notre cible : les calcites !
Et nous en avons trouvé quelques-unes :
Celle-ci a été la première adoptée, puisqu'elle rentre directement dans la collection de mon mari. Les cristaux mesurent en moyenne 2 à 3 centimètres.
On trouvait parfois des groupes de cristaux isolés, légèrement irisés, au milieu de cette glaise rouge si poisseuse :
Certaines pièces étaient vraiment esthétiques, difficile de faire un choix ...
Cette teinte orangée est dûe à une couche superficielle d'oxydes, qui part très difficilement au dithionite de sodium.
Finalement, c'est ce petit bijou que j'ai décidé de me garder !
La poche était très profonde, mais tout en haut du front de taille (carrière !), qui n'avait pas été déblayé. Ce coin était donc temporairement accessible, mais une semaine de plus, et le déblai aurait été acheminé au concassage, donc adieu la poche !
Ce front de taille était quand même très instable, il fallait dégager du surplomb assez régulièrement.
La poche était entièrement emplie d'une glaise rouge très épaisse et collante, par endroits, cette glaise était sableuse, ce qui rendait compliqué le nettoyage des cristaux. La stratégie que j'ai adoptée est toute simple : il faisait un temps magnifique, un beau soleil : j'ai donc réduit autant que possible l'épaisseur de la glaise, et je l'ai laissée se déssecher : en se craquelant, elle libérait les cristaux, sans qu'on risque de les rayer avec le sable qui pouvait être caché !
Une découverte assez intéressante, vivement la semaine prochaine !
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26 août 2008
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08:30
J'aime beaucoup les Astrophytum, j'en ai déjà quelques-uns. Mais il me manquait le plus beau de tous : l'Astrophytum asterias !
Et j'ai enfin réussi à m'en procurer un, auprès d'un amateur qui a bien voulu m'en céder un.
Ce matin, je reçois donc mon colis :
L'ouverture, un grand moment plein de suspense : dans quel état cela va être, il y a quoi, exactement, dedans, ...
Et voilà la première :
C'est une Euphorbia obesa. Elle a été glissée en cadeau dans mon colis ! Ma première euphorbe !
Ensuite, nous poursuivons avec une Frailea asteroïdes :
J'ai déjà trois Frailea, ce sera donc la quatrième, et la plus grosse.
Enfin, roulements de tambour ... C'est l'Astrophytum asterias !
Une bien belle plante.
Cette Frailea a une symétrie particulière ... un régal.
Et cet Astrophytum est une oeuvre d'art. Comme je suis contente de l'avoir chez moi !
Après rempotage, une petite photo de groupe :
Maintenant, ce n'est pas des plantes, que je veux ... mais une serre !
Dommage, on vit en appartement ...
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